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creation-bastille-200.jpg Elle était là devant moi, assise, dans ce métro bondé de 11h45. Nous avions tous très chaud et seul le bruit de la rame venait rompre le lourd silence de cette fin de matinée.
    Son corps était ballotté au rythme des rails, et je regardais indirectement,  comme en passant, son entrejambe révélée par un jean serré qui laissait entrevoir son sillon charnu. Je ne sais pas pourquoi mais j'étais à peu près sûr, à voir son regard qui semblait se détourner à chaque fois que je balayais du regard son visage, qu'elle était à peu près sur la même longueur d'onde que moi; sans trop réfléchir, j'étais en train de dériver vers des fantasmes intérieurs.
    Je m'imaginais sa culotte blanche, pressée en son intérieur, peut-être déjà trempé par la sueur. La couture ou un pli lui heurtait probablement la fente et elle se laissait meurtrir en silence.
    J'arrivais rapidement à un début d'érection, ma queue cherchant mollement à se déployer.
    Arrivé à ma station, je descendais rapidement, cherchant à faire redescendre mon excitation. Je ne sais pourquoi, la marche dans la rue n'arrivait pas à tempérer mes ardeurs. L'image de ce jean me revenait et ne parvenant pas à me calmer, l'idée folle de me masturber me prît. J'entrais dans une allée inconnue, fonçais au bout du couloir empli de boîtes aux lettres. Vers l'ascenseur, une petite porte à serrures carré céda à mes attaques. J'entrais et commençais à me caresser en serrant les cuisses sur ma main. Je commençais à glisser ma main sous mes vêtements quand j'entendis la porte et de pas vifs vers l'escalier. Je retins mon souffle, je n'avais pas tout à fait fermer la porte sur moi.
    Je fus pétrifié quand les pas s'arrêtèrent à ma hauteur entre les poubelles et l'ascenseur. Mais comme rien ne se passait, je fus très vite surpris d'entendre des bruits sans équivoque. C'était la fille du métro à n'en pas douter. Elle fouillait de sa main à l'intérieur de son jean. J'entendais maintenant son souffle, par intermittence.
    Toujours la main autour de mon membre, immobile, je me décollais légèrement du fond de mon placard et je risquais un oeil. Je voyais maintenant les deux fuseaux de ses jambes et sa main s'enfonçant fermement dans son jean. Le souffle et la main s'accélérèrent rapidement. Elle desserra sa ceinture et fît tomber son pantalon et sa culotte en même temps. Elle était effectivement blanche et la mouille faisait çà et là des taches de gris. Elle furetait maintenant largement dans sa toison brune. Je voyais parfois ses lèvres rosées.
    Elle haletait maintenant comme un petit chien. Au moment où elles se raidit, elle serra convulsivement les cuisses et son torse se fléchît. J'explosais littéralement au même moment.
     Elle releva son jean sans plus attendre et j'entendis ses pas vers la sortie. J'attendis quelques instants de reprendre mon souffle et je fis de même.
    Je pense souvent à cette anecdote quand l'occasion me vient de prendre le métro, et cela se produit souvent.
Dim 20 mai 2007 Aucun commentaire